De la problématique du couple. (Anton. S)

Il s’agit là d’une évidence qui n’est pas toujours pointée : la source de toute satisfaction et de toute frustration provient du désir. Il ne faut donc pas s’étonner que les relations humaines les plus compliquées aient parfois lieu au sein des couples. Il n’y a une force de désir considérable déployé que l’on ne retrouve quasiment pas ailleurs. À tel point que la quantité de désir, et donc d’attente envers l'autre, ne pourrait être comblée dans son ensemble. On en vient donc a de possibles et multiples situations conflictuelles.

12 commentaires:

  1. Je cherche à comprendre : ces quelques lignes sont là pour lancer une discussion sur G+ ? C'est l'inverse qu'il "faut" faire : utiliser G+ pour amener des lecteurs sur votre billet...

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  2. Oui c'était mon intention. Mais je ne vois pas ou est le problème pour le coup? Je met un lien et on doit cliquer dessus pour pouvoir lire le texte entier non?

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    1. Hélas, "les gens" sont souvent paresseux... Bref, article est questions repris dans la Revue de blogs : Des étoiles, des vignes et du houx

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  3. Copier coller G+ :

    lacombe Magali

    mouaip ... pourquoi couple = conflit ? freudien comme approche voit un peu les travaux de skinner (et ses pigeons) sur le libre arbitre et par là même du désir : une réponse anticipée à l'environement et à ses attentes et non pas aux attentes du (de la) conjoint(e).... no comment. il y a une question de l'approche de la personne en tant que sujet qui doit m'échapper

    antonin sartau

    Comment ça freudien? J'y connais rien à Freud. J'ai envie de dire rendez vous clair , je n'ai surement pas le même bagage culturel que vous. Pourriez vous développez " une réponse anticipée à l’environnement et à ses attentes et non pas aux attentes du (de la) conjoint(e)" Qu'est-ce que ça veut dire? Le conjoint à une attente précise il faut bien la combler sinon on entraîne une situation de frustration non? Ça semble relever du bon sens.. Après je ne dis pas qu'il soit possible de désamorcer la situation par le dialogue et la prise de conscience, mais ce n'est pas le problème ici.

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  4. attente envers l'autre? oui.
    et je vais continuer de visiter ce blog

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  6. Suite conversation avec Magali :

    lacombe Magali:
    bah du coup je répond où moi? ici ?

    Si vous parlez de désir et surtout de frustration on est dans des termes freudiens, psychanalytiques, désolée c'est pas ma faute c'est comme ça (frustration = symptôme du à une non réalisation d'un besoin vital style manger, boire, dormir, puis voire de la non réalisation de la volonté mais on ne parle pas vraiment de frustration dans ce cas là mais plutôt d'opposition au libre arbitre).
    Or ce désir d'où vient-il? d'un besoin vital né à priori d'une pulsion ( les cellules sont déshydratées, j'ai soif). Cette pulsion qui va donner un besoin (j'ai besoin de boire de l'eau). Ce besoin il est interprété dans le cerveau (grosse base de données comme un gros ordinateur par exemple) et là donc il devient à priori désir ( de l'eau dans un verre avec un parasol en terrasse).

    Or ce désir ne peut -être le même d'une personne à l'autre même avec des jumeaux, pourquoi? parceque en plus du biologique il y a l'interraction de l'environnement. Vous suivez ? d'où mon histoire de réponse anticipée à l'environnement.

    Je m'explique si tu veux combler le désir du (de la ) partenaire tu vas anticiper son désir avec tes propres références personnelles et culturelles ( exemple : tiens pour la saint valentin, il, elle m'a dit qu'elle aimait le chocolat.. attente trés précise alors je vais lui offrir des chocolats) mais son désir réel ( principal) n'est peut-être pas celui là donc tu as une chance sur dix de ne pas te recevoir les chocolats dans la figure (puisqu'en fait mais t'as pas fait gaffe; il, elle suit un régime avant l'été, et donc son désir va être de maigrir, d'où le refus des chocolats....). Pas bête mais il faillait y penser non ? d'où la complexité du rapport couple passe par le désir mais pas seulement....

    La réalisation du désir de l'autre passe d'abord par la réalisation de ses propres besoins puis désirs conscients ou pas.... qui était dans mon exemple (manger du chocolat, puisque tu as acheté la boite donc inconsciement tu en avais envie, besoin). Et dans les couples c'est souvent ce besoin de réaliser ses propres désirs qui prime sur la non réalisation des besoins de l'autre. Penser que le désir existe est peut-être une illusion, de plus la réalisation du désir de l'autre ne va pas forcément engager des compliments ...(voir Nietzsche).

    Pour en revenir au libre arbitre à priori à l'origine du désir...soit disant engendreur d'une frustration . Qui dit frustration dit déséquilibre entre ce que l'un pense de l'autre qui pense qu'il pense...est-on vraiment dans le désir? J'en doute c'est un avis personnel.
    De plus selon certains auteurs (dont skinner) le libre arbitre n'existe pas, il est une réponse à des situmuli de l'environnement, et à une construction de réponse à ces stimuli. Donc on a l'impression d'agir de manière volontaire mais en fait on agirait de manière "reflexe"...( "on" le maketing, le commerçant, de la saint valentin t'as manipulé pour que tu achetes ces chocolats en te faisant penser que c'est toi qui avais décidé, et donc désiré) .... Est-ce que c'est plus clair? ( désolée pour le tutoyement dans les exemples mais c'est pour faciliter la compréhension)... C'était juste pour enrichir la réflexion.

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  7. Antonin Sartau:

    D'abord je te remercie de ta réponse. On pourrait être difficilement plus clair. Il y n'y à pas un point qui m'échappe.

    Je suis d'accord en tout point avec ces systèmes qui se déplient sans faille et toute logique. Mais cela dit j'aurai préféré être d'accord avec toi ou même en désaccord. Tu apportes de la nuance, mais il me semble que la nuance dans la pensée est quasi infini. Le courage d'un parti pris réside peut être dans un choix d'affinité avec un point de vue précis (qui finalement n'a rien de raisonnable : Deleuze "je porte Spinoza dans mon coeur)

    Nous pourrions disserter de la sorte comme cela pendant des heures. La croyance du libre arbitre est une erreur chez spinoza , elle ne l'est pas chez Sartre, elle l'est à nouveau chez Skinner, chez Nietzsche aussi , elle n'existe pas encore à proprement parler chez platon, Cioran s'en branle totalement c'est une question insoluble ect etc..

    Mais très bien, c'est la aussi la nourriture du sens critique. La philosophie en terminale est très utile. On peut voir ça comme des gammes ( Deleuze en parle très bien) . Mais des fois c'est chiant les gammes, ça manque d'émotions en quelques sorte. Il est parfois plus intéressant de se risquer à jouer quitte à se péter la gueule. Je ne doute pas que vous attendiez le bon moment pour cela ou surement que vous vous n'y êtes pas risqué ici.

    Mais de mon coté c'est mon choix, je considère la philosophie de la même manière que la musique (ou tout autre domaine) rien n’empêche d'avoir un petit groupe de musique comme rien n’empêche de se risquer à créer de petites réflexions aussi peu prétentieuse soit elle. C'est d'ailleurs la ma seule grande prétention sur ce blog : dire que la pensée est à tout le monde et n'est en aucun cas réservé aux spécialistes. On attend pas d’être Jimi hendrix pour jouer de la guitare , bien heureusement. ( Ce qui n’empêche en rien d'y travailler comme un fou)

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  8. Bah les commentaires disparaissent par ici?

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    1. ils sont peut etre dans un autre espace temps? ?

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  9. Et toujours les mêmes tignasses lissées, les mêmes mèches blondes, coupe au carré qu'elle s'appelle Fanny, Camille ou Johana, un seul et même désir, un seul prototype, un même chibre dressé prêt à tout foudroyer, à tout ensemencer avant de disparaître dans les limbes de l'Aigoual de mes couilles ! Alors que l'injonction technologique semble suriner un « branchouille dans cul-cul » interrogatif, cette lutte contre des fourmis, de plus en plus de fourmis qui envahissent la cuisine en file indienne.
    Fin de l'hiver, réveil de la vie, du bruissement des insectes. Fin de l'hibernation aussi pour Peter, les giboulées de mars sur la quarantaine rugissante.
    Course poursuite contre le soleil perdue d'avance, y aura-t-il encore un rayon au Collet ? Et ce camion qui le ralentit, qui le fait redescendre en tension malgré lui, décharge d'hormones comme une grosse charge de défonce qui le laisse coi, sans pensées, sanglé sur son siège, découragé et idiot.

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